• La Meduse Aurélie en Zélande


    En attendant l'article de Phil De Korte, voici deux vidéos  :

     

     

    Et  celle avec la méduse Aurélie :

     

     


    Un petit peu de biologie :

    Les méduses appartiennent au groupe des cnidaires qui rassemble les animaux dont la bouche est entourée de tentacules urticants, comme les coraux ou les anémones de mer. Ce pouvoir urticant est dû à des cellules qui, au moindre frôlement, s’ouvrent en libérant leur contenu : un harpon qui égratigne la peau de la victime et un venin inoculé grâce à un filament.

    La reproduction des méduses s'effectue en deux phases successives. L'une est sexuée et fait donc intervenir des spermatozoïdes et des ovules. La rencontre des deux donne un œuf, puis une larve munie de cils. Celle-ci mènera une vie libre en pleine eau avant de se fixer.

    L'autre phase est asexuée. Elle débute lorsque la larve se fixe pour se développer en polype, sorte de petite anémone de quelques millimètres. Celui-ci peut se diviser pour donner naissance à un nouveau polype ou se segmenter pour se transformer en strobile, sorte d' « empilement d’assiettes » qui, à maturité, libère de minuscules méduses.

    Les méduses se nourrissent de plancton qu’elles capturent grâce à leurs tentacules urticants.
     

    Méduse aurélie

    Aurelia aurita

    Groupe : Cnidaires, Scyphozoaires

    Aire de répartition :

    Cette espèce cosmopolite prospère sur les littoraux rocheux du monde entier. L’aurélie se rencontre le long des côtes dans les eaux peu profondes. Elle supporte facilement de grands écarts de température, de salinité et de lumière et se rencontre parfois dans les estuaires de certains fleuves européens.

    Taille :

    La méduse aurélie peut atteindre 40 cm de diamètre.
     
    Cette méduse caractéristique est dotée d'un corps circulaire, en forme de coupe. Son endoderme est blanc et transparent, et son ectoderme, transparent lui aussi, est souvent légèrement bleuté ou rosâtre.
    Son ombrelle est entourée de centaines de longs et fins tentacules blancs filamenteux et urticants, qui capturent et paralysent le petit zooplancton dont elle se nourrit, pour le porter jusqu'à sa bouche.
    De nombreuses nervures blanches sont visibles sur son endoderme, partant du centre jusqu'au bord de l'ombrelle. On distingue facilement les quatre gonades en fer à cheval, roses ou blanches, disposées symétriquement autour du centre de l'endoderme.
    Elle possède aussi quatre tentacules buccaux translucides, entourant le manubrium, et souvent rangés sous l'ombrelle.
    Elle nage en contractant son corps par ondulations régulières.
    Chez les mâles, les gonades sont blanches ou jaunes, mais chez les femelles, elles sont roses ou violettes.

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